"Belgrade is the ugliest city in the world in the most beautiful place in the world"______________________________
_____________________________________________________________-Jean-Édouard Jeanneret dit Le Corbusier

Sunday, January 29, 2012

Sunday, January 22, 2012

Wednesday, January 18, 2012

Du hublot


J'ai peur en avion. C'est le vertige.
Mais des fois je me sens bien.
Comme sur une couche de cotonnelle.

Tuesday, January 17, 2012

Le dernier jour à maison // Québec



Le dernier jour à la maison. Mes amis font des faces bizarres en venant me dire au revoir,
je regarde le Château, je regarde le Fleuve.

Sunday, January 15, 2012

ANYWHERE ON THIS ROAD
I LIVE IN THIS COUNTRY NOW
I’M CALLED BY THIS NAME
I SPEAK THIS LANGUAGE
IT'S NOT QUITE THE SAME
FOR NO OTHER REASON
THAN THIS IT'S MY HOME
AND THE PLACES
I USED TO BE
ARE FAR FROM
ARE GONE

Saturday, January 14, 2012

Là où le fleuve rétrécit // Québec

This is home. Yes, it is freaking cold.

Monday, January 9, 2012

La dame du tram

Juilet // Vienne

NATREL // You make my day

Natrel 1% milk wants to know who makes my day. And share it.

Friday, January 6, 2012

Parce que j'me sens bien





C'est fou.

Et difficile à saisir.
Je me sens bien ici.
Et je me sens bien là.
Dès les premiers jours, 
je me suis sentie comme à la maison, 
dans cette nostalgique ex-Yougoslavie.

Dans une langue inconnue, 
à Zagreb, Kosjeric, Ada Bojana ou Sarajevo.
Quatre villes, quatre républiques. 

Et tout ces gens qui me traitent 
comme si j'étais de la famille.

La langue est la même, ou presque. 
Et les gens sont les mêmes, 
ou presque.
La vie y est simple et ça fait du bien.

Chaque jour, je tend à parfaire ma compréhension du conflit yougoslave.

J'étudie l'environnement qui m'entoure et fabrique l'image la plus réelle possible des Balkans.

Je lis, observe, écoute et assimile chaque parcelle d'information disponible.
Chaque jour, je me perd dans cet univers-poudrière fragile et complexe, et au fur et à mesure que j'y plonge, je me sens happée par la passion de vivre des Slaves du Sud. 
Et chaque jour, cette passion me dévore un peu plus. Une fascination grandissante me gagne.

Ma curiosité jamais satisfaite, je crée en secret mille et un projets, mille et un prétextes pour demeurer le plus longtemps possible là-bas. Les idées fusent de partout, l'inspiration se trouve dans chaque instant. 

Tout porte à la réflexion; les traces de l'occupation Ottomane, l'Islam de Bosnie, l'Empire Austro-hongrois, la Chrétienté Catholique et Orthodoxe, l'alphabet cyrillique. L'invasion par l'Allemagne nazie, le communisme, le siège de Sarajevo, les ghettos tsiganes, l'indépendance du Kosovo, puis les restes d'obus. 
Et tout ça qui tient dans un périmètre de la taille de l'Italie.
Les traces de la guerre, un peu partout.

Et surtout, ce sentiment d'appartenance si fort, si palpable peu importe où on se trouve, cette forme de nationalisme territorial propre à 2000 ans de présence slave sur une terre-confins, à l'aube de l'Europe et de l'Orient. Pendant que tous veulent leur part du gâteau. Croates, Bosniaques, Serbes, Kosovars, Américains. 

J'ai pas fini de tenter de comprendre et recomprendre la planète Balkans.

Et surtout pas fini d'en être follement amoureuse.

Wednesday, January 4, 2012